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JJA relève les défis du bout-en-bout avec Winddle

JJA relève les défis du bout-en-bout avec Winddle

Publié par
Emilia Jevakhoff
Temps de lecture :
6
minutes
JJA relève les défis du bout-en-bout avec Winddle

Améliorer les flux d’approvisionnement en s’appuyant sur des données échangées avec l’ensemble des acteurs de la chaîne est rarement vu comme une priorité par les PME, à tort. Lors de Supply Chain Event, la société JJA a partagé son expérience, ses bonnes pratiques, et expliqué ce que la solution Winddle apportait à sa Supply Chain.

Jean-Phillipe Guillaume de SupplyChain Village; Nicolas Souraqui, directeur Supply Chain de JJA; et Emilia Jevakhoff, CEO de Winddle.

Après Décathlon, Nicolas Souraqui a choisi il y a 6 ans de rejoindre JJA, une ETI à capital familial, spécialisée dans la création, la fabrication, l’importation et la distribution d’articles de décoration et utilitaire de la maison. Il en est aujourd’hui le directeur de la supply chain. « Nous faisons fabriquer les objets et les assemblons en Asie, avant de les faire transporter vers l’Europe pour le compte de nos clients professionnels. »

 

A l’occasion du salon Supply Chain Event, à Paris début décembre, il témoigne sur la manière dont l’entreprise a mené sa réflexion et ses projets sur l’optimisation du suivi des flux, et a fait le choix de la solution Winddle.

 

Quand le flux de commandes ressemble à une boîte noire

« Nous devons nous montrer à la hauteur des ambitions de notre entreprise, et délivrer un service client optimal. A tout moment, il faut savoir où est la marchandise et en quelle quantité. ». Chez JJA, la mission s’avère riche en challenges : renouvellement rapide des gammes, forte saisonnalité, et des cycles complets de production qui durent environ 7 mois, depuis la phase de développement d’un objet jusqu’à sa livraison (lead time)

 

Il faut pouvoir gérer ! Nicolas Souraqui explique : « Souvent, les responsables de la supply chain commencent par surveiller le transport et ses étapes, pour tracker les objets. C’est un moment-clé en effet, mais qui ne dure finalement qu’un à deux mois. Et il est rare que les containers se perdent en mer, ou que les retards excèdent quelques jours.

 

En revanche, un problème rencontré en amont, lors de la fabrication des pièces entrant dans le produit, peut entraîner de bien plus lourdes conséquences. Surtout lorsque les intervenants sont nombreux. Dans ces conditions le flux de commandes s’apparente à une grosse boîte noire, très opaque ».

 

L’enjeu ? Obtenir la continuité d’information entre la validation d’une commande et sa réception, avec une coordination fluide entre les différents intervenants, notamment les fournisseurs et transporteurs.

 

La circulation de l’information nécessite une réflexion de fond

La réflexion sur l’optimisation du suivi des approvisionnements a commencé il y a cinq ans chez JJA, et les acteurs métiers y ont pris une part prépondérante. Comment rendre plus transparente la circulation de l’information avec les sous-traitants ?

 

« Cela ne sert à rien d’établir un cahier des charges théorique, si les équipes supply chain n’ont pas une idée précise du fonctionnement de leurs chaînes d’approvisionnement, et ne ressentent pas le besoin de les optimiser, par exemple au niveau des stocks », explique Nicolas Souraqui.

 

C’est la raison pour laquelle le professionnel estime que la mise en place d’un APS (Advanced Planning System) constitue la première étape incontournable d’une démarche d’optimisation de la chaîne logistique. L’APS permet en effet de décrire précisément et de structurer le processus d’approvisionnement, ce qui ouvre ensuite la voie à un travail d’optimisation de l’exécution des flux.

 

Une fois le problème identifié, faut-il privilégier une approche par les outils, ou une réflexion sur l’amélioration des processus métiers ? Pour Nicolas Souraqui, il a deux triptyques à considérer. Le premier : coût-délai-qualité, est entièrement sous la responsabilité du directeur de la supply chain, qui peut donc le travailler et l’optimiser à loisir. Le second associe l’organisation métier, ses process et ses outils. « Les outils, notamment logiciels, viennent en renfort de la réflexion, et la mettre en musique – au moins dans une certaine mesure ».

 

Les métiers, meilleurs sponsors d’une démarche itérative

Pour autant, la solution informatique retenue ne doit pas contraindre la réflexion en l’enfermant dès le départ dans un périmètre défini. Elle est plutôt là pour générer le questionnement, infuser le débat, proposer des pistes et favoriser l’expérimentation. Nicolas Souraqui résume : « N’engagez pas la réflexion avec les équipes IT trop tôt ! C’est bien le métier qui doit rester le sponsor du projet ».

 

Concrètement, JJA a fait appel à un cabinet de conseil (Axoma consultants) en lui demandant une critique constructive de son projet, la détection d’éventuelles erreurs, mais aussi de souligner les points forts d’une démarche qui se voulait différenciante. Par la suite, les éditeurs en lice ont été invités à faire une démonstration de leurs produits. « A ce stade, nous recherchions un partenaire et une solution avec lesquels nous nous sentions en affinité. Winddle nous a convaincus rapidement par son approche nativement collaborative, capable de structurer les échanges métier de bout en bout avec les niveaux de granularité pertinents à chaque étape. L’ergonomie et la flexibilité de leur solution pour répondre à nos besoins actuels et futurs ont été elles-aussi déterminantes ».

 

Par la suite, les équipes de JJA (y compris celle de l’IT) et celle de l’éditeur ont progressé de manière itérative, en tenant compte des discussions et des demandes métiers qui s’affinent.

 

Une solution adaptée et adaptable

Parmi les critères de choix, la possibilité de décrire précisément les objets manipulés, les commandes et les flux s’est révélée déterminante. « Il nous fallait un outil qui permette de suivre simplement et efficacement la réalité d’exécution d’une commande – et d’intégrer les modifications qu’elle implique. Les ERP peinent à prendre en compte cette variabilité de ces données. Elle est pourtant essentielle. Par exemple, si vous commandez 1000 quantités d’une référence et que le fournisseur ne peut, par la suite, vous en livrer que 500 à la date initialement prévue, il faut pouvoir s’adapter aux aléas et renseigner ceux-ci pour faire évoluer l’objet commande. Avoir un outil capable de capter l’information et de s’y adapter pour permettre au métier de rester centré sur le pilotage, la résolution du problème de fond ainsi que le management de la performance est essentiel et Winddle ouvre clairement cette possibilité.”

 

Les collaborateurs de JJA disposeront donc d’une interface facile à prendre en mains, leur permettant d’associer à chaque objet son processus, de la commande jusqu’à la livraison en passant par la fabrication.

 

Des partenaires Supply Chain convaincus

Du côté des sous-traitants, fabricants ou transporteurs, la disponibilité de la solution en mode Saas permet une connexion rapide de leurs systèmes d’information, afin que les données utiles à l’optimisation des flux soient renseignées automatiquement. « Une solution collaborative et facile à intégrer comme Winddle facilite les relations avec les fournisseurs qui comprennent nos priorités et jouent plus facilement le jeu » conclut Nicolas Souraqui.

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